Elisabeth Caumont est cette chanteuse qui, à la fin des années 80, parut au petit monde du jazz « trop belle pour moi ». Elle avait, en plus de sa grande beauté, une musicalité formée au classique et également une volonté d’originalité qui lui évitait de vouloir jouer à la « chanteuse de jazz », malgré sa culture et ses dispositions en ce domaine. Ainsi, dans son tout premier disque, elle chantait avec des paroles françaises à elle le fameux Donna Lee de Charlie Parker. Par la suite, elle ne cessa de se situer au confluent du jazz et de la chanson française, composant souvent ses propres chansons et faisant toujours appel à des musiciens de jazz, en particulier au pianiste Benoît de Mesmay, qui reste comme sa conscience musicale jazz. Sept albums plus tard, il est toujours fidèle au poste.Princesse Micomiconne porte audacieusement ce titre, et de manière véridique aussi, car princesse elle est, comique un peu et conne moins qu’à moitié, plutôt pas du tout. La première chanson, Le Petit Foulard vert, est plein d’elle, de sa fantaisie, de sa douce mélancolie, de sa voix étonnamment jeune, de son plaisir à plaire, comme dans Paradis, composé avec Aldo Romano. Toutes ne sont pas aussi inspirées, mais la plupart ont de quoi revenir à leur poésie légère. Les arrangements ont élégance et allant, comme des robes qui tombent bien sur des jambes dansantes. Bref, Elisabeth est une princesse tout à fait charmante, presque une reine.

Henri Florens : Piano
Sam Favreau : Contrebasse
Cedrick Bec : Batterie

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La Mesón
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